Règles pour le couple ✍🏻
Lorsque vous décidez de donner une chance à la chasteté, vous devez convenir de quelques règles avec votre mari. Cela vous aidera tous les deux à gérer les attentes et vous donnera une certaine structure.
Si la chasteté masculine ne vous intéresse pas vraiment, mais que vous voulez essayer parce que votre mari vous l’a demandé, vous devriez simplement lui dire ces six règles simples :
Règles de chasteté simples
pour les femmes qui n’aiment pas (encore) jouer à la chasteté masculine
- La femme peut choisir le dispositif de chasteté.
- La femme détiendra les clés du dispositif de chasteté et ne les rendra pas accessibles à l’homme.
- La femme décide quand l’homme sera déverrouillé, autorisé à avoir des rapports sexuels ou à éjaculer.
- L’homme ne demandera pas à être libéré et il n’y aura pas de discussion sur la chasteté à moins que la femme n’en parle.
- Le jeu de la chasteté ne s’immisce pas dans la vie quotidienne de la femme et ne limite pas sa propre satisfaction sexuelle.
- Le couple s’engage à essayer la chasteté pendant au moins 6 mois.
C’est tout, ne compliquez pas trop les choses. Dites à votre mari que ce sont les règles et qu’il devra les accepter, et si au bout de six mois vous n’aimez toujours pas ça, ce sera la fin.
Si la chasteté a suscité votre intérêt et que vous avez envie de l’essayer, vous et votre mari pouvez imprimer et signer un “contrat de chasteté”. Il ne s’agit bien sûr pas d’un document juridique, mais simplement d’une façon amusante de lancer les choses et de discuter de ce que vous attendez tous deux de la chasteté. Vous trouverez ci-dessous un exemple de contrat que vous pouvez utiliser comme point de départ.
Exemple d’un contrat de chasteté
pour les couples enthousiaste à l’idée de la chasteté masculine
Règles pour la femme
- Garde de la clé (keyholding) : la femme conservera la clé du dispositif de chasteté et ne la laissera pas dans un endroit facilement accessible pour l’homme.
- Libération : la femme a toute latitude pour décider de la fréquence de déverrouillage du dispositif ainsi que de la fréquence et de la manière dont le mari peut se libérer sexuellement. (vous pouvez donner plus de détails ici, par exemple convenir d’une période initiale de verrouillage de [x] semaines/mois).
- Pas de verrouillage et d’oubli : la femme s’efforcera de taquiner et d’exciter fréquemment l’homme.
Règles pour l’homme
- Satisfaire sa femme : l’homme satisfera sexuellement, physiquement et émotionnellement la femme selon ses souhaits et ses demandes.
- Attendre la permission : l’homme n’est pas autorisé à éjaculer sans la permission explicite de la femme. Pendant les rapports sexuels ou les taquineries, l’homme annoncera quand il sera proche, afin que la femme puisse décider de permettre l’éjaculation ou non.
- Coopération : l’homme ne résistera pas au reverrouillage du dispositif après son retrait et ne tentera pas de le neutraliser de quelque manière que ce soit. De même, il ne demandera pas quand aura lieu sa prochaine libération et ne suppliera pas pour obtenir un orgasme.
- Punitions : si l’homme enfreint l’une des règles ci-dessus, la femme en décidera à sa guise et pourra le punir, notamment en lui imposant des périodes supplémentaires de verrouillage. (vous pouvez discuter des autres “punitions” que vous et votre mari souhaitez mettre en place.)
Questions pratiques
- Clé d’urgence : la femme mettra une clé d’urgence, scellée de manière inviolable, à la disposition de l’homme pour une utilisation dans des situations d’urgence dans lesquelles l’appareil doit être retiré pendant une durée limitée. L’homme accepte que dans une telle situation, il avise la femme immédiatement et qu’aucune libération sexuelle ne soit autorisée.
- Hygiène : l’homme est responsable de la propreté de ses organes génitaux. Si le dispositif de chasteté doit être déverrouillé pour le nettoyage ou le soin de la peau, cela doit être fait sous la surveillance de la femme, et l’homme accepte que le dispositif soit remis en place immédiatement après.
- En dehors de la chambre à coucher : les deux parties conviennent que les décisions de la vie quotidienne telles que les questions familiales, les finances et les autres décisions conjugales n’auront aucun effet sur les termes de cet accord.